El Hadj Douramane Sidibé, président l’Association Tabital Pulaaku est l’invité de la rédaction de Radio Oméga de ce samedi 2 mai 2015. Il nous donne son appréciation du conflit ethnique sur venu ces derniers jours à Pousg-ziga aux environs de Ziniaré.
Son appréciation après ces violences entre Peulh et Mossi à Pousg-ziga…
« Nous condamnons ces violences à l’égard de la communauté Peulh
Actions entreprises par sa structure pour venir en aide à cette communauté…
Nous avons rencontré le préfet et nous avons souligné l’impérieuse nécessité de protéger ces personnes et les reconduire à leur lieu d’origine.
De façon concrète…
Nous avons demandé au gouvernement que la sécurité de ces Peulh soit assurée, ensuite que la violence cesse à leur égard, que des réparations soient engagées et que la justice soit faite à l’égard des commanditaires.
Son avis sur les conflits ethniques…
C’est une triste réalité que nous constatons sur le terrain et nous avons pu rencontrer le ministre de l’administration à une certaine époque sur la question.
Les conflits de Tiébélé en juillet 2014 et Pama en janvier 2015 sont des cas qui montrent qu’il s’agit plutôt de conflit ethnique. L’origine peut être un conflit entre agriculteurs et éleveurs mais la suite qu’on donne à ces mouvements sont tout autre chose.
Des solutions pour résoudre ces problèmes…
Nous préconisons que les autorités prêchent la justice et que chacun soit responsable de ses actes. Si un agriculteur est victime d’un acte provenant d’un éleveur, qu’il saisisse directement les autorités compétentes.
Nous avons rédigé un mémorandum de règlement de conflit que nous avons remis au ministère de l’administration territoriale. Nous proposons que les dégâts des champs soient constatés par des textes de lois existant en la matière.
Nous avons proposé que les parcours de bétails soient respectés par les agriculteurs. Nous avons aussi proposé de sensibiliser toutes les communautés Peulh.
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